Cette substitution de l'indéfini à l'infini, ce transfert perpétuel dans l'avenir, c'est à dire dans le néant, de la plénitude éternelle que Dieu offre aujourd'hui à ceux qui l'aiment- il n'est pas pour moi de notion à la fois plus inepte et plus sacrilège, de mensonge où je sente davantage le froid du blasphème.

Gustave Thibon. Parodies et mirages ou la décadence d'un monde chrétien, notes inédites (1935-1978)

(C. XIII.- 13.2.45)