Et voilà que je suis seul exposé aux feux glaçants de tes regards entêtants

Hélas, ne me laisseras-tu en paix, dans mon âme replié j’étais si bien,

Je ne connaissais rien qui me manquât

Et voilà que tes pas légers de mes cavités font résonner les parois

Comme si d’une armée en marche tu déployais l’écho

Comme si léger n’était ton pas Dans mon cœur dans ses parois

Comme si tes mains n’étaient d’un satin doux qui dût reforger mes reins

Comme si d’une guerre qui hanta d’autres terres tu rapportais le butin

Et que d’autres temps tu me faisais le présent

Hélas ne me laisseras-tu vivre dans ma mort solitaire

Hélas ne me laisseras-tu mourir dans ma solitude univers

Dans mon bras replié j’étais si rien