L’homme, la destinée surnaturelle, le monde politique, le monde social, le monde artistique, le monde philosophique, l’environnement.

Promouvoir toute forme de critique et de réflexion chrétienne sur la situation contemporaine susceptible de déboucher sur des actions concrètes.

Répondre aux grandes questions qui se posent à nous et à notre génération

1. Crise politique : quelle forme de gouvernement des peuples à l’heure de la désobéissance ? Anarchie, monarchie, fraternité communautaire ? En tout cas, prendre acte de la chute de la démocratie parlementaire.

2. Crise économique : quelle forme de production aujourd’hui ? Désindexer l’économie nourricière de la finance. Imaginer une production relocalisée : agriculture, mais aussi petites industries et artisanat, services, …

3. Crise technique : le spectacle a tout intégré. Nous en faisons presque naturellement parité, c’est-à-dire que nés dedans, nous n’avons pas eu à y entrer et on ne nous a pas demandé notre avis. Faut-il remettre en cause des habitudes qui sont devenues pour nous comme une troisième nature, après l’existence biologique et psychique, et après la civilisation. La culture de la communication est un matérialisme pervers qui se présente comme immatériel.

4. Crise religieuse : l’inculture générale et le transfert de l’économie de la connaissance vers les sciences dites utilitaires ont amoindri considérablement le rapport théorique et pratique de nos contemporains avec leur foi : il en résulte l’adhésion dispersée à des croyances diverses, « alternatives », c’est-à-dire infiniment remplaçables suivant les humeurs, la recherche d’une transe individualo-collective, la mise ne doute de toute tradition révélée, la contestation des institutions, la sortie de l’histoire et l’appropriation des mythes (sanglants).

5. Crise du verbe : l’image dans sa forme contemporaine qui est totalitaire a tout mangé, il n’y a plus de raisonnement possible, parce qu’il n’y a plus de langue fixe.

6. Crise de l’engendrement : « désenfantement du monde », crise bioéthique, l’humain devient plus indéfini que jamais, et son indéfinition même reste impensée.

7. Crise écologique et identitaire : la terre est empoisonnée, les mers et l’atmosphère aussi. « Le choix du feu ». On surproduit, à bas coût, rétablissant de fait l’esclavage, on produit du poison qui passe directement dans nos corps. On oublie le vrai travail de la terre. On éloigne l’homme de son milieu naturel.

8. Crise de l’éducation et de la culture : on fait des esclaves par l’ignorance ; des foules manipulables à qui on donne le droit de parler toujours plus, de parler dans le vide.