Dans leur horreur les camps de concentration effacèrent des visages et l'Histoire, transformant l'homme en un nombre, le réduisant à une dent d'engrenage dans une énorme machine. L'homme n'est plus qu'une fonction...

De nos jours, nous ne devrions pas oublier que cela a préfiguré la destinée d'un monde qui court le risque d'adopter la même structure que celle des camps de concentration, si la loi universelle de la machine est acceptée. Les machines qui ont été construites imposent la même loi. Conformément à cette logique, l'homme doit être interprété au moyen d'un ordinateur et c'est n'est possible que si on le traduit en nombres. La Bête est un nombre et transforme en nombres. Dieu, cependant, a un nom et appelle par un nom. Il est une personne qui cherche la personne.

Joseph Ratzinger, Palerme, mars 2000