Le Romantisme était vraiment une façon d'être. Un combat pour la plénitude. Une bataille désespérée contre l'abdication capitale, contre ce vide désespérant qui laisse l'homme comme une viande douée de réflexes dès qu'il oublie son âme, dès qu'il quitte ses rêves, dès qu'il cesse de reconnaitre et de nourrir - pour ne plus faire qu'alimenter l'autre - Cette moitié divine dont il est composé et qui respire au milieu des étoiles.

Armel Guerne, Laissez-moi vous dire in L’âme insurgée, écrits sur le romantisme, Phébus, 1977.