Ils n'avaient jamais vraiment connu d'épreuves dans leur vie et ils étaient absolument dépourvus de la capacité d'imaginer ce que les autres pouvaient ressentir ou désirer et il ne leur venait pas à l'idée de faire un geste pour autrui. Cette capacité qui se développait naturellement dans les petites classes, on leur avait enseigné depuis la maternelle qu'elle ne servait à rien.

Ryu Murakami, Chansons populaires de l'ére Showa, Philippe Picquier, 20011