Les voilà donc tous ces crétins, ces pédérastes joueurs d’ocarinas, Lanceurs de serpentins les voilà donc tous ces guignols, tous ces pantins qui veulent, jusqu’au bout, nous saoûler de leur faste. Les voilà donc tous ces bandits des hautes castes fils de syphilitique et maris de putains, rombières aux seins mous pétant dans du satin, gigolos à l’œil torve et modernes Jocastes, Les voilà donc tous ces produits de pissotières, vierges de lupanars et riches héritières invertis, maquereaux et grotesques barnums. Ah ! laissez-moi vomir sur vos chères « partouzes » — accouplements de chairs putrides dans la bouse de vache, — et puis pleurer la honte d’être un homme.

Pierre Brignon, L'unique n°11, Juin 1946.