C’est dans le cercle de domination qu’on a cru trouver la liberté. Comme si on était libre pour cela qu’on change régulièrement de maîtres (…) Le peuple a négligé la liberté individuelle et s’est attaché avec transport à tout ce qu’il a cru appartenir à l’influence politique. J’avoue que cela me fait croire que ce goût général pour la liberté n’était autre chose qu’un goût de domination ; chacun veut bien être souverain, mais la première pensée n’est pas d’être libre.

Le comte François Dominique de Reynaud de Montlosier en 1791.