La perfection des machines dont l’usage général remplace tant de fonctions humaines, avait pour moi quelque chose d’inquiétant. Cette agitation artificielle de roues, de tirants, de cylindres et de milliers de petits crochets, de petites goupilles, de petites dents qui ont presque de la passion, me remplissait d’épouvante. La précision, l’exactitude, la mesure et la ponctualité dans la vie anglaise ne m’effrayait pas moins car si les machines en Angleterre ont l’air d’être des hommes, les hommes nous y font l’effet de machines.

Henri Heine. Les nuits florentines. 1835.