Le site du journal officiel du crépuscule nous avertit qu’une puissante et ténébreuse attaque du collectif Coupez-leur tous les couilles, déguisé sous le nom lénifiant d’Osez le féminisme, est en cours. Les deux harpies et demi qui le composent et dont la médiocrité mathématique et conceptuelle est compensée par leurs complicités au sein du gouvernement ne se contentent pas de vouloir féminiser jusqu’au nom de nos organes génitaux : elles cherchent à les détruire une fois pour toutes. Jalouses de nos attributs séminaux et du corps caverneux qui les accompagne dont, rappelons-le une bonne fois pour toute, la science dans son incapacité à le recréer a prouvé par défaut le caractère semi-divin, elles ajoutent dans leur aveuglement aux fautes de français les divagations stratégiques.

Grave erreur en effet que de s’en prendre directement à nos couilles qu’avouons-le nous avons en effet très grosses. Nous devrions serrer les cuisses ? Et pourquoi pas diminuer notre opulente musculature et épiler notre torse puissant, tant qu’on y est ? A ordures, ordures et demi. Nous, Collectif Osez le testicule, réclamons donc de la RATP qu’elle prenne séance tenante et s’il le faut manu militari les dispositions nécessaires pour remédier aux injustices suivantes :

- Dans le sens de la profondeur, les femmes occupent plus de place que les hommes, à cause de leur poitrine. Nous suggérons donc, pour des raisons évidentes d’ordre esthétique, que toutes les femelles dont la mamelle dépasse le 85B, selon la norme marchande du sous-tif, soient interdites de transports en commun, sauf les cas où elles se banderaient le nibard. Un accord de remboursement de l’opération de diminution du volume des roberts pourrait aussi être étudié avec la Sécurité sociale ;

- Les femmes ont les cheveux longs. Elles occupent ainsi l’espace indûment, véhiculent certainement toutes sortes de parasites et effleurent souvent des visages qui n’ont rien demandé des pointes de leur capilosité ;

- Passons magnaniment sur leurs hanches et culs que la décadence culinaire, entre autres, contribue chaque jour qui passe à pourvoir un peu plus en graisses, cellulite, peau d’orange et capitons ;

- Il est notoire que les fendues se maquillent, se parfument, se griment et s’enduisent de crèmes de toutes sortes, scellant ainsi le sort des baleines, beaucoup plus que les couillus. Elle répandent toutes sortes d’odeurs autour d’elles que l’usager du métro est obligé de subir, à sa narine défendante ;

- Il n’est pas rare qu’elles s’affublent de chapeaux, talons et surtout sacs à main qui accroissent un peu plus encore l’exiguïté de l’espace concédé aux hommes.

Il y aurait beaucoup à dire encore sur les sévices que ce genre impose quotidiennement à l’autre. Nous en resterons là pour le moment, mais nous nous réservons la possibilité d’intervenir ultérieurement si la RATP ne satisfait pas très vite à nos exigences, qui sont tout simplement celles des droits fondamentaux de l’homme.