La mondialisation a sauvé beaucoup de gens de la pauvreté, mais elle en a condamnés beaucoup d'autres à mourir de faim, car avec ce système économique, elle devient sélective. La mondialisation à laquelle pense l'Eglise ne ressemble pas à une sphère, dans laquelle chaque point est équidistant du centre et donc où l'on perd la particularité de chaque peuple, mais à un polyèdre, avec ses différentes faces, où chaque peuple conserve sa propre culture, sa langue, sa religion et son identité. La mondialisation actuelle "sphérique" économique, et surtout financière, produit une pensée unique, une pensée faible. Au centre, il n'y a plus la personne humaine, juste l'argent...

Pape François