« Sous les coups de boutoir des ligues féministes

La moitié des messieurs brûle d'être onaniste,

L'autre d'aller se faire enculer.

A force d'être en butte au tir des suffragettes

En son for intérieur chacun de nous projette

D'hélas aller se faire enculer.

Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,

Quand on ne le veut point, un émule de Socrate,

Reste d'aller se faire enculer.

Qu'espèrent en coassant des légions de grenouilles?

Que le royaume de France enfin tombe en quenouille,

Qu'on coure aller se faire enculer?

Y a beaux jours que c'est fait devant ces tyrannettes,

On danse comme des pantins, comme des marionnettes

Au lieu d'aller se faire enculer. »

Georges Brassens