Je ne vis que d’aimer
Je ne vis que d’aimer
J’en mourrai peut-être
Qui sait
Le lendemain a ses secrets
Rien ne le croit, ni le traître
L’amour arrive tout joyeux
Un glaive l’attend sous les feuillages
N’était-ce que pour eux
Ou faute à mon jeune âge
J’ai cru les parterres de jacinthes
Et le cœur reste battant
Bien que douleur y suinte
Il me faut donc bien pourtant
Savoir qu’il ne meurt pas
Comme on espère les chimères
Que l’on tue, ne repoussent pas
Et d’autres naissent plus amères
Orage de cette âme folle
Que reste-t-il ô mon Dieu
Il me reste encore d’aimer