Il apparait au terme de nombreuses études qu’en réalité l’avortement, qu’il soit médicalisé et légal ou non, présente des risques pour les femmes, et que de nombreuses séquelles surviennent suite à de tels actes. Une femme sur dix qui avorte souffre de complications et dans un cas sur deux sa vie est en danger. Ces femmes courent des risques à court terme d’hémorragies, d’infections, de complications, mais également à long terme, tant sur le plan psychologique que physiologique avec l’augmentation du risque de déclencher un cancer du sein et/ou de ne plus pouvoir avoir d’enfants ultérieurement, d’avoir des naissances prématurées ainsi que des grossesses intra-utérines. Le taux de mortalité maternelle est supérieur en cas d’avortement que de naissance. C’est pourquoi ce sont en fait les pays développés qui interdisent ou restreignent fortement l’avortement qui ont le taux de mortalité maternelle le plus faible.


Les « objectifs du millénaire pour le développement » des Nations Unies et l’objectif de légalisation universelle de l’avortement, 22 juillet 2014, European Centre for Law and Justice, Christophe Foltzenlogel