Aussi bizarre que cela paraisse, nous soutenons que nous sommes en 2013 et non pas en 1933. Que notre ennemi n’est pas le NSDAP mais la NSA et la DGSE.

Que le « fascisme » de 2013, en dépit de quelques résidus folkloriques, ne se présente pas sous les aspects d’un parti de masse et de sections d’assaut fanatisées par un chef charismatique, mais sous ceux d’un système technologique – efficace et fonctionnel - auquel par veulerie, inconscience et futilité, nous cédons nos moindres parcelles d’existence.

Que tous les partis - mais d’abord la gauche techno-progressiste - au nom de la rationalité, des gains de productivité et des points de croissance, collaborent à sa mise en place.

Et que si nous voulions résister au fascisme contemporain, il faudrait continuer ce que le Clodo (Comité pour la liquidation des ordinateurs) avait si bien commencé, à Toulouse, dans les années 70, en détruisant les « machines à gouverner ». (cf. Les Luddites en France. Résistance à l’industrialisation et à l’informatisation. Editions L’Echappée, 2010)

PMO