J’avais envie de loger une balle entre les deux yeux de tous les pandas qui n’étaient pas foutus de baiser pour sauver leur espèce. J’avais envie d’ouvrir les vannes de dégazage de tous les pétroliers et de polluer toutes ces plages françaises que je ne verrai jamais. J’avais envie de tout salir d’une fumée bien noire.

Je rejette tous les pré-supposés de la civilisation et spécialement l’importance des possessions matérielles.

On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis. On n’a pas de but ni de vraie place. On n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies.

Nos pères étaient nos images de Dieu. Si nos pères nous ont abandonnés, qu’est ce que tu en déduis à propos de Dieu ?

Cette histoire de développement durable, c’est de la connerie, on est déjà foutu ; c’est comme si on exigeait à un cancéreux en phase terminale d’arrêter de fumer sur son lit de mort.

Si vous lisez ceci, alors cet avertissement est pour vous. Chaque mot que vous lisez de ce texte inutile est une autre seconde perdue dans votre vie. N’avez-vous rien d’autre à faire ? Votre vie est-elle si vide que, honnêtement, vous ne puissiez penser à une meilleure manière de passer ces moments ? Ou êtes-vous si impressionné par l’autorité que vous donnez votre respect et vouez votre foi à tous ceux qui s’en réclament ? Lisez-vous tout ce que vous êtes supposés lire ? Pensez-vous tout ce que vous êtes supposés penser ? Achetez-vous ce que l’on vous dit d’acheter ? Sortez de votre appartement. Allez à la rencontre du sexe opposé. Arrêtez le shopping excessif et la masturbation. Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu...

Je le considère comme un impôt sur la connerie.

- On est des consommateurs. On est des sous-produits d’un mode de vie devenu une obsession. Meurtres, banditisme, pauvreté, toutes ces choses ne me concernent pas. Ce qui me concerne moi ce sont les revues qui parlent de stars, la télévision avec 500 chaînes différentes, les slips avec un grand nom marqué dessus, le viagra, les repas minceurs... - Madame Propre ? - J’emmerde madame Propre ! Madame Propre elle astique les cuivres du Titanic ! Tout est en train de couler, mec. Alors merde ! j’emmerde tes canapés à motif, tes strings à rayures vertes bordel ! Moi je te dis ne soit jamais complet, je te dis arrête d’être parfait. Je te dis qu’il faut évoluer et que ce qui doit arriver arrive. - Vous savez qu’en mélangeant des parts égales d’essence et de concentré de jus d’orange congelé, on peut faire du napalm ? On peut fabriquer toutes sortes d’explosifs avec de simples produits de ménage. - Vraiment ? - Si c’est votre truc...

Les choses qu’on possède finissent par nous posséder.

J’emmerde madame Propre ! Madame Propre elle astique les cuivres du Titanic ! Tout est en train de couler, mec !

On est des sous-produits d’un mode de vie devenu une obsession.

On est une génération d’hommes élevés par des femmes, je suis pas sur qu’une autre femme soit la solution à nos problèmes.

Je veux que tu saches, au lieu d’en avoir peur, que tu saches que tu mourras un jour.

Et alors il s’est passé quelque chose, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté.

Chaque soir je mourrais et chaque soir je renaissais... Ressuscité.